En travaillant sur une base connue, les ingénieurs Nikon ont su améliorer sensiblement le traitement d'image.
Par rapport à un S9700, le S9900 délivre donc des clichés plus propres, certes plus denses, mais surtout mieux contrastés et plus définis ; en un mot, plus agréables. Il faut dire aussi que Nikon revenait de loin.
Le facteur limitant n'est pas le capteur BSI CMOS de 16 Mpx mais le processeur Expeed C2, qui commence à accuser son âge. Dès la plus basse sensibilité (qui est de 125 ISO quand Canon, Panasonic et Sony descendent à 80 ISO), de légers artefacts colorés sont perceptibles dans les zones sombres de l'image.
Ceux-ci sont maintenus au même niveau jusqu'à 800 ISO, limite au-delà de laquelle l'image devient trop grumeleuse et peu précise.
Le zoom 25-750 mm f/3,7-6,4 n'est pas non plus exempt de tout reproche puisqu'il fait preuve de mauvaise volonté et rechigne à nourrir correctement le capteur en détail, que ce soit au grand-angle, en zoomant, au centre ou sur les bords. Nikon maîtrise clairement moins bien son sujet que les Canon et Panasonic, sans parler du Sony HX60 qui, malgré son "grand" âge, domine les débats de la tête et des épaules.
Conclusion, pour un usage normal en mode non professionnel, le Nikon S9900 répondra à toutes vos attentes.