Il y a deux aspects : l'appareil lui-même et le logiciel (Silverfast). Je ne peux parler que du premier. (Je n'utilise pas Silverfast, mais Vuescan, qui marche aussi sous Linux.) Je trouve l'utilisation du scanner assez simple.

Pour brancher l'appareil, il y a un câble d'alimentation, qui va dans une prise électrique, et un câble USB, qui va dans l'ordinateur. Simple.

Le scanner a trois boutons : l'interrupteur pour l'allumer, et deux boutons pour lancer l'aperçu et le scan final. Mais ces deux derniers je n'utilise pas : J'ai déjà les yeux sur l'écran et le souris dans la main pour faire d'éventuels ajustements, donc cliquer les boutons sur l'écran est plus rapide. De tout façon, les boutons de l'appareil ne marchent que quand le logiciel tourne.

Le scanner vient avec un cadre pour négatifs et un autre pour diapos. Il faut au début un peu de doigté pour mettre les négatifs ou les diapos bien droit et à plat dans le cadre, en évitant de toucher la surface des photos, mais après une dizaine de scans mes doigts font la manip tout seul. Pour les diapos épais (ceux qu'on a encadrés soi-même; les diapos achetés sont en général plus minces), il faut un peu de force. (J'utilise le pouce, plutôt que l'index.) En tout cas, c'est très clair où il faut les mettre. Ensuite, on insère le cadre dans le scanner, à gauche ou à droite, c'est pareil. On sent le cadre s'enclencher quand il est en place et bien aligné. Après chaque photo ou diapo on pousse le cadre un peu plus, jusqu'a qu'il s'enclenche à nouveau.

Au début on met peut-être les diapos à l'envers quelques fois, mais on le voit rapidement à l'écran. Le manuel (en plusieurs langues, dont le français) est clair et explique bien comment mettre les négatifs et diapos.

(Pour gagner quelques secondes entre les scans, j'ai acheté un deuxième porte-diapos. Pendant que ce second cadre est dans le scanner, je peux sortir les diapos du premier et déjà y mettre les diapos suivants.)