Bonjour, Le besoin Nous sommes un couple de sexagénaire. En raison de l'avancé en âge de mon épouse et de sa fatigue à passer l'aspirateur, le recours à un robot aspirateur a éveillé notre intérêt. Les contraintes préalables Maison individuelle ancienne de 8 pièces principales sur 2 étages avec un total d'environ 200 m² à nettoyer. Il fallait 2,5 heures de passage de l'aspirateur une fois par semaine avec la montée de l'escalier avec un appareil assez lourd Des petites marches entre certaines pièces Du parquet bois, du parquet synthétique, du carrelage, de la moquette, des tapis orientaux épais avec des franges Une disposition à l'ancienne, des pièces avec des recoins, des couloirs... Le choix Le prix n'étant pas la préoccupation principale, nous avons étudié les caractéristiques des différents produits et des différentes marques. Comme il s'agissait de réussir cette conversion de méthode d'aspiration et que nous voulions limiter le risque de déception, nous avons opté pour le haut de gamme de la marque la plus réputée pour ses performances... Roomba 960 que nous utilisons depuis mai 2016. La prise en main Comme l'utilisatrice ne maîtrise pas l'usage d'une programmation par un smartphone, nous avons au préalable fait programmer par notre fils le degré maximal automatique d'aspiration. Ensuite la simplicité de n'avoir qu'à poser l'lrobot sur le sol et d'appuyer sur CLEAN est d'emblée une bonne nouvelle. L'appareil fait nettement moins de bruit que notre gros aspirateur traîneau. L'appareil travaille en modulant spontanément sa puissance d'aspiration en fonction du revêtement de sol rencontré Il renforce nettement son aspiration sur les tapis. Quand la pièce dans laquelle il est enfermé est finie, il émet un son et attend à l'arrêt à son point de départ. Nous constatons que son bac à poussière est bien rempli et qu'il ne reste pas de poussière apparente sur le sol Il passe sous les meubles dont les lits et les canapés et recueille tous les "moutons" et même quelques petites pièces de Lego que l'on a pu ainsi récupérer. Une découverte : il passe plusieurs fois au même endroit avec des trajets différents et met bien 15 à 20 minutes pour une pièces de 20 m². Par contre, il a bien tout aspiré et les tapis ont retrouvé une belle couleur - il semble qu'il y passe du temps comme si le moelleux de la laine lui plaisait bien ! L'usage régulier Il apparaît qu'il n'est pas possible d'aspirer toute la maison dans la même séquence. L'autonomie electrique n'est pas suffisante par contre il peut faire un étage de 100 m² avec sa batterie pleine. Comme il met plus de temps (et consomme donc son énergie) à faire le tour des pied des chaises, la solution d'écarter ces obstacles de son parcours améliore nettement la rapidité et l'autonomie. L'usage des bornes permet de lui confier des zones de travail pendant que d'autre tâches occupent le reste de la pièce. Avec une recharge intermédiaire de 2 heures, il peut aspirer les 200 m² dans la même journée. Il détecte très bien les marches et ne tombe jamais dans les escaliers. La solution de l'enfermer dans une pièce (même dans le noir) est devenu courante pour nous. Cela permet de maîtriser l'enchaînement des pièces que l'on veut faire aspirer. La logique de son orientation reste un mystère car il semblerait qu'il change ses repères d'un jour à l'autre comme s'il optimisait son action au fil du temps. Le résultat ne faiblit pas en tout état de cause et son efficacité est bien réelle. L'affectivité La vaillance de son déplacement, la variabilité de son comportement et l'organisation changeante de son trajet nous ont fait lui attribuer une composante de vitalité. Il est devenu un compagnon. En référence au robot de Télémaque dans la série Ulysse 31 que nos enfants regardaient dans le années 80, nous avons dénommé l'appareil Nono. Nous nous adressons à lui parfois d'un "c'est bien Nono !" ou " allez, au travail Nono !" et entre nous "il faut vider le bac de Nono " ..... Notre fille, pour pousser l'analogie, l'a affublé d'une bouche et de deux yeux. Nos petites filles sont très friandes de voir Nono en action. La plus jeune (3 ans), quand elle est en vacances chez chez grands parents, veut chaque jour rester debout sur son lit pour voir Nono passer et repasser dans sa chambre et jouer à cache cache sous les meubles. Le chat le surveille depuis l'extérieur à travers les vitres de la véranda et suit avec intérêt ses allers et venues. En fin de compte, l'IRobot est devenu indispensable à notre vie quotidienne. il est utilisé plusieurs fois par semaine et s'adapte très facilement au changement d'agencement du mobilier. Notre usage est exclusivement en mode manuel avec les 3 boutons : marche, retour à la base et parfois celui dédié à la petite zone circulaire et cette simplicité nous convient car son fonctionnement autonome amène le résultat attendu. Conseil pratique : Il est important de bien nettoyer une fois par mois l'appareil en particulier les rouleaux qui accumulent des cheveux ou des fils sur leur axe. Nous avons pris l'habitude de souffler (dans le jardin et dans le bon sens du vent) le filtre chaque semaine. Nous sommes toujours contents de montrer le fonctionnement à nos visiteurs qui sont tous assez intéressés de voir le fonctionnement de l'appareil. Bonne réception Cordialement